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Les chroniques de Régine, ce sont des papiers d'humeur, d'humour et d'opinions au fil de mes intérêts qui s'égrenent en :

Chronique du bien-être
Chronique des débats

Chronique de la famille
Chronique du coeur
Chronique des sorties

complétés par des dossiers spéciaux, plus fouillés sur ces thématiques pour aller plus loin dans la communication et l'échange d'informations.

En 2017, ce blog renaît avec une nouvelle
Chronique des femmes.


Qui suis-je ?

A la croisée des chemins entre sciences et spiritualité,
écologie et modernité,
actions et réflexions,
je suis une chercheuse de sens et d'équilibre pour cette vie que je trouve pleine de logiques et de surprises.

Et plus professionnellement...

... reconvertie à la rédaction et l’écriture après 12 années d’une carrière d’ingénieur chimiste dans une entreprise de cosmétiques, j'associe le plaisir d'écrire ces chroniques avec une activité de conseil et de communication pour des entreprises qui apprécient "ma plume" et "mon style"  mais aussi pour des particuliers qui veulent traduire par écrit des récits de vie.



Mes magazines plaisirs


 DOSSIER sur l'alimentation santé (4) : ma sélection de livres pour aller plus loin

Un dossier n'est pas totalement finalisé tant qu'une ouverture vers d'autres informations n'est pas faite. 

Je vous transmets pour cela une liste de mes livres de référence sur cette thématique vers lesquels je plonge mon regard comme un chef le fait dans sa marmite pour estimer l'avancée de son plat.

Dans un ordre aléatoire, voici :

- pour l'alimentation des enfants, un petit livre 95 pages, très bien fait sur l'alimentation de votre enfant de 0 à 12ans. A chaque étape, des éclairages sont faits sur le choix du lait, de la composition des purées plus tard des gouters et des diners. Et quand ils sont plus grands, de la composition des menus qui seront le socle de leur futures habitudes alimentaires .  " je nourris mon enfant - l'alimentation de votre enfant de 0 à 12 ans" du Dr Eric Ménat aux éditions Alpen

- pour les puristes qui recherchent une information scientifiquement prouvée, l'incontournable " L'alimentation ou la troisième médecine" du Professeur Jean Signalet aux éditions du Rocher. La 5ème édition de cet ouvrage montre à quel point ce livre est devenu une référence pour les afficionados de la santé par l'alimentation mais aussi pour certains de ces confrères ( il était médecin) et de ses patients, amis de patients, amis d'amis de patients convertis à ses préceptes certes parfois extrêmes. www.seignalet.fr/

- pour des recettes pleine d'énergie et de poésie " Fondre de plaisir" de Laurence Salomon aux éditions Grancher. Cette naturopathe propose une cuisine sensible et savoureuse qu'elle nous fait partager dans son restaurant d'Annecy mais pas seulement. Son livre est un recueil de conseils et de recettes construit autour de déclinaisons végétales - compositions terrestres - variations marines - douceurs saines.  www.nature-saveur.com/index.php 

Miam !!!


 DOSSIER sur l'alimentation santé (3) : Soigner ses dents en mangeant


Pour bien assimiler ce que l’on mange, il faut déjà bien mastiquer … pour bien mastiquer, il faut avoir de bonnes dents… pour avoir de bonnes dents, il faut bien se nourrir. Un raccourci rapide ou un précepte à suivre ?
 
Hippocrate, 5 siècles avant Jésus-Christ préconisait déjà « que ton aliment soit ton médicament ». Depuis des médecins et des non médecins ont élaboré de nombreuses variétés de régimes alimentaires dont les effets sont essentiellement connus sur la santé globale. Au niveau des dents, nous avons tous ancré dans notre esprit l’influence néfaste du sucre raffiné mais nous ne savons pas, en tout cas pas encore, que d’autres nutriments et surtout micronutriments peuvent aider à soigner bon nombre de pathologies dentaires. Les micronutriments englobent toutes les substances contenues dans l’alimentation ne véhiculant pas de calorie mais source de vie comme les vitamines, les minéraux, les oligo-éléments, les acides aminés …
Une rencontre avec un médecin dentiste, le Docteur Danielle Dumonteil, diplômé d’état et titulaire du diplôme universitaire d’alimentation, santé et micro nutrition de l’Université de Bourgogne, s’imposait pour nous éclairer sur cet aspect à la portée non négligeable.
Notre premier contact se fait lors du congrès annuel de l’association Odenth (Odontologie Energétique et Thérapeutique) où des dentistes ouverts à la médecine intégrative échangent sur leurs pratiques en aromathérapie, en acupuncture, en kinésiologie, en ostéopathie et en micronutrition comme complément aux soins dentaires traditionnels.


Les Chroniques de Régine : D’où vient cette idée d’associer micro nutrition et pratique dentaire ? :
Docteur Danielle Dumonteil : « L’introduction de la micro nutrition dans ma pratique a été suscitée par des échecs récurrents malgré des soins locaux adaptés sur des pathologies du parodonte (ensemble des tissus de soutien qui relient la dent au maxillaire). En échangeant avec mes collègues médecins, médecins homéopathes et en analysant les facteurs communs et individuels des personnes présentant ces troubles, il est venu assez spontanément l’idée de travailler sur le terrain du patient »
 En 1912, Bertrand de Névrézé stomatologiste écrivait d’ailleurs « Le rôle du dentiste ne peut plus être simplement mécanique. Chaque malade a des possibilités de réaction dont il faut tenir compte et il faut traiter un terrain qui se déminéralise et guérir un malade ».
« La micronutrition, dont l’émergence date d’une vingtaine d’années m’a intéressée par son mode d’action qui est à la croisée de la médecine allopathique et de la médecine naturelle. Les micronutriments, molécules actives extraites du monde  végétal ou animal synthétisés suivant des procédés propres agissent au niveau cellulaire et métabolique. Ils contribuent à rétablir un fonctionnement biochimique optimal. Les sportifs de haut niveau connaissent bien les vertus de la micro nutrition et les patients comprennent aisément son intérêt. C’est un processus qui implique la personne dans son hygiène de vie et dont les résultats sont ressentis rapidement» précise le Docteur Dumonteil.
L’alimentation rappelons-le à vocation de trouver l’énergie nécessaire au fonctionnement des cellules du corps humain et les matériaux permettant le renouvellement de ses constituants. Des métabolismes énergétiques et de synthèses complexes régies par des réactions chimiques et biochimiques en découlent. Pour optimiser ces processus, les enzymes entrent en jeu et leur existence est potentialisée par la présence des micronutriments tels que cations, vitamines, acides aminés … Sans micronutriment, l’activité enzymatique n’est pas optimale, les réactions biochimiques ne sont pas correctement réalisées et le fonctionnement du corps humain présente des dérèglements.

Les Chroniques de Régine : Quelles pathologies dentaires peut traiter la micronutrition ?
Docteur Danielle Dumonteil : « Elles sont très variées ,l’utilisation de la micronutrition peut avoir une action curative en accompagnement des soins ou préventive …même dans des pathologies qui semblent relever uniquement de technique. J’ai de très bons résultats sur une problématique dont la fréquence a explosé ces dernières années à savoir le bruxisme (ou grincement de dents). Je me suis aperçue qu’il y avait pour 90% de ces patients un lien étroit entre un déficit en neurotransmetteur, en oligoéléments (Fer, Cu) et en Omegas 3 avec la pathologie. Le cerveau est composé pour 60 % de d’acides gars polyinsaturés (Omega 3) et lorsqu’ils sont carencés, du fait de périodes de stress qui nous font consommer plus de ces micronutriments, l’information ne passe plus correctement. Les réponses aux sollicitations ne sont plus adaptées comme par exemple un grincement des dents nocturne et parfois diurne. Une prise en charge en micronutrition permet de traiter 80% des cas sans forcément avoir recours aux méthodes techniques habituelles telles que pose de gouttière ou limage des dents, ( les gouttières restant utiles en première intention pour assurer une protection rapide de la dentition le temps qu’un rééquilibrage biologique soit réalisé)".
 
Il est très important de noter que cette prise en charge doit être individuelle, basée sur un diagnostique précis additionnée d’analyses poussées. Ce ne sont pas des recettes universelles mais bien individuelles qui sont données.
« Comme autres exemples, je citerai les aphtoses, certaines névralgies, les caries ,l’optimisation de la cicatrisation après les extractions de l’ostéointégration après poses d’implants  ,les intolérances aux matériaux souvent associés à un problème de perméabilité intestinale. En agissant sur l’intestin grêle dont la muqueuse protège des agents nocifs issus de l’environnement et de l’alimentation, nous soignons ces troubles. »
Les Chroniques de Régine : Comment se déroule une séance de micronutrition dentaire ? :
Docteur Danielle Dumonteil : « La consultation est toujours suscitée au départ par une pathologie précise : abcès, gingivite, aphtoses, polycaries, bruxisme …. 

La première étape est de réaliser le soin dentaire qui reste prioritaire et souvent urgent. Ensuite, je propose si le problème persiste une étude approfondie du terrain de la personne à partir de 4 questionnaires créés par l
IEDM(l’Institut Européen de Diététique et de Micronutrition). 
De l’analyse du bol alimentaire à la vulnérabilité digestive, des carences en neurotransmetteurs à une évaluation de la déficience micro nutritionnelle, le mode de vie du patient est passé au crible.
L’objectif est de déterminer quels sont les «  maillons faibles de notre organisme » parmi les 4 principaux dont dépend notre santé ,à savoir la protection cellulaire et le stress oxydant, la communication cellulaire en rapport avec les acides gras et les lipides membranaires, la sphère digestive avec le rôle des probiotiques et le cerveau avec l’importance de l’équilibre en neurotransmetteurs (dopamine, noradrénaline, sérotonine)et de cofacteurs tels que Zinc, Fer, Magnésium, Vitamine B6 ...
Le diagnostique est ensuite corroboré à des analyses chimiques spécifiques, notamment sanguines pour aboutir à une recommandation en micronutrition personnalisée.
Le traitement consiste à objectiver la relation entre le bol alimentaire générant des carences micronutritionnelles et leurs effets délétères sur la sphère bucco dentaire. Ensuite nous cherchons à équilibrer l’apport en micronutriments par une modification du bol alimentaire qui correspond aux besoins spécifiques du patient et dans un premier temps par la prise des micronutriments carencés afin d’obtenir une correction plus rapide du « terrain » le temps que les modifications du comportement alimentaire prennent le relai. Ces compléments accélèrent le processus de guérison et peuvent équilibrer une hygiène alimentaire difficilement modifiable pour certaines catégories de personnes. Un contrôle régulier a lieu, des ajustements sont faits et en général, au bout de 6 mois, je vois s’améliorer l’état de santé de mon patient 
». conclut le Docteur Dumonteil.

Devant des pathologies dentaires récurrentes, revoir son bol alimentaire et le supplémenter s’inscrit dans la logique de l’alimentation santé que l’on ne cesse de divulguer depuis plusieurs années.
Il est temps alors d’appliquer ces préceptes pour croquer d’une manière sûre la vie à pleine dents … .
 
Source :  interview du 4 janvier 2011 du Docteur Danielle Dumonteil, Chirurgien dentiste, Membre de l’IEDM,DU en alimentation santé et micronutrition
ODENTH : (Odontologie Energétique et Thérapeutique) association de chirurgiens dentistes utilisant les médecines complémentaires en plus de techniques classiques .
Propos recueilli par Régine des "Chroniques de Régine"

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 DOSSIER sur l'alimentation santé (2 ) :Les clés d'une alimentation réussie

A qui demande-t-on les clefs d'une alimentation bonne pour sa santé ? A Mrs Dukan, Chevalier, Montignac ?, à son médecin, à ses ancêtres , à la fondation PiLeje, aux micronutritionnistes ?

Si on se réfère à la popularité des uns et des autres, incontestablement Mr Dukan est le grand gagnant. Certes, son alimentation n'est pas élaborée pour nous maintenir en bonne santé mais pour perdre du poids. Or, on ne s'intéresse souvent au contenu de son assiette que lorsque l'on veut maigrir et très rarement pour préserver ou amplifier sa santé. 

Et pourtant ...
  • grâce à la différence de leurs butins, une abeille ouvrière nourrit au polen et nectar ne vit que 3 à 5 semaines alors que la reine profitant de la gelée royale gorgée d'oligoéléments, de vitamines et d'acides aminés peut atteindre l'âge de 3 à 5 ans.
  • grâce notamment à leurs habitudes alimentaires, certains peuples présentent des longévités exemplaires . C'est la cas des centenaires d'Okinawa, des habitants de l'Ile d'Ikaria en Grèce ou de quelques autres régions du globe détectées dans le projet "zone bleue" de Dan Buettner's  comme sources de centenaires.
  • grâce à des changements d'alimentation, le docteur Jean Seignalet auteur de la bible " l'alimentation ou la troisième médecine" est parvenu à améliorer l'état de malades à la porte du désespoir
Tournons donc ensemble les clefs d'une alimentation bonne pour la santé.


Les 5 clefs d'une alimentation saine ( source : conférence débat "je me sens bien dans mon assiette" organisée par les parents d'élèves de l'école Pereire et la fondation à Paris le 21 mars 2011)

 




La densité micronutritionelle
 
La première clef expliquée par le docteur Dumonteil, médecin micronutritionniste animatrice de la soirée repose sur le choix d'aliments qui apportent peu de calories mais beaucoup de micronutriments, vous savez ces ingrédients à fort pouvoir énergétique. Les reconnaisez-vous ?

 
Quizz : Quel aliment apporte le plus de densité micronutritionnelle ?
  • le riz blanc ou le riz complet ?
  • le pain de mie ou le pain intégral ?
  • une tranche de salami ou une sardine ?
     
Réponses : riz complet / pain intégral / sardine

Sans comparer la composition des uns et des autres, il suffit de s'observer manger du pain blanc comparativement à du pain intégral. Dans un cas, sans trop se forcer, on succombe à la demi baguette alors que dans l'autre cas avec 2 ou 3 tranches de pain intégral, on est déjà repu

Le conseil de la 1er clef : manger des aliments denses pour ne pas être lourd


Le sodium et le potassium
La deuxième clef est introduite par un constat supprenant " nos besoins en sodium est de 3g par jour alors la consommation moyenne est de 8g" précise le Docteur Dumonteil. Mais où se cache-t-il ce sel ? les plats cuisinés et les aliments transformés sont les principales sources de sel caché bien loin devant l'utilisation de la salière qui a disparue de la table. Le sodium est largement présent dans notre alimentation alors que le potassium dont la quantité journalière nécessaire est de 8g n'est présent qu'à hauteur de 3g."Il faudrait inverser l'équilibre et consommer non pas 8 g de sodium et 3 g de potassium par jour mais 3 g de sodium et 8 g de potassium par jour" conseille le Docteur. Les sources de potassium sont les fruits secs, les épinards, l'avocat, le brocoli, la banane, l'abricot mais aussi le sel de potassium que l'on trouve en magasin diététique en succédané du sel de sodium.

 Le conseil de la 2ème clef supprimer le sel de sodium en le remplaçant par des aromates ou du sel de potassium disponible en magasin diététique. 


L'équilibre acido-basique
La troisième clef fait l'équilibre autour de la valeur 7, plus précisément du potentiel Hyfrogène 7.4 qui délimite du côté inférieur la zone d'acidité et du côté supérieur la zone de basicité. Le corps humain est en harmonie quand son pH est à 7.4 . Il faut savoir que les aliments peuvent être :
  • acidifiants comme les protéines, les céréales, les fromages fermentés à pâte molle et dure, les poissons
  • alcalinisants ( ou basiques) comme les fruits, les légumes
  • neutres comme les légumineuses, les huiles végétales, les corps gras, les yaourts, les fromages à pâte fraiche.
Pour rester proche de 7.4, il est alors nécessaire de mélanger du basique avec de l'acide et de combiner intelligemment les aliments. Du fromage consommé sans manger au même repas des légumes ou des fruits apporte suffisamment d'acidité pour ne pas consolider le capital osseux mais le fragiliser !!! 

Le conseil de la 3ème clef : l'assiette idéale est composée d'une viande (acide) avec un légume ( basique) , de fromage (acide ou neutre) avec des fruits comme des figues (basique).


Les acides gras essentiels
La quatrième clef fait la part belle aux huiles mais pas n'importe lesquelles. Le docteur Dumonteil  précise "que de notre organisme ne sait pas synthétiser les omegas 3", ces acides gras essentiels qui participent à de nombreuses fonctions cellulaires. On les retrouve au niveau du cerveau, du corps, des vaisseaux, de la peau ... et si nous ne les consommons pas, nous en sommes dépourvus. Le choix de l'huile devient primordial. Celles riches en omega 3 sont les huiles de colza et de noix. L'huile d'olive, de plus en plus appréciée peut s'associer aux huiles de noix ou de colza dans un rapport 1 (olive) sur 3 (noix ou colza) mais seulement pour répondre à un besoin gustatif et non pour booster la concentration en omega 3 car l'olive d'olive en est exempte.

Le conseil de la 4ème clefremplacer à la maison les huiles d'arachide, de tournesol, de maïs par des huiles de colza ou de noix


Variété et complémentarité
La cinquième clef est la clef du plaisir, celle que l'on utilise pour faire une assiette colorée, riche en fruits et légumes, composée d'aliments naturels et transformés par nos soins, réhaussés d'un filet d'huile de colza et de noix, et soupoudrés d'aromates. 

Parmi les aliments à avoir dans son garde manger:
 
  • on nomme les sardines et maquereaux, les harengs, le thon, le saumon et les poissons gras . 
  • on réhabilite les légumineuses en farandole de lentilles, de pois chiches, de fèves, de soja
  • on sélectionne les pâtes, le pain et le riz en qualité complète  ou semi-complètes
  • on grignote noix , noissettes et amandes du matin ou soir
  • on troque la salière contre un bouquet d'aromates et d'épices
  • et bien évidemment notre huile n'est que colza ou noix.

Et notre boisson quotidienne n'est autre que de l'eau avec de temps en temps un petit verre de vin rouge.

Décidément, ce n'est pas la première fois que vous entendez de tels conseils. On finirait par les prendre au sérieux, n'est-ce pas ?


Si vous voulez compléter ces informations, l' Institut Européen de Diététique Micronutrition met à disposition des livrets et la fondation PiLeje propose des conférences et animations sur cette thématique.


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 DOSSIER sur l'alimentation santé (1) : Qu'est-ce la nourriture ?

Les chroniques de Régine reviennent sur la toile pour vous fournir comme promis il y a maintenant quelques mois son 1er dossier dont le sujet est relatif à L'alimentation santé

Ce dossier constitue un élargissement de mon blog qui souhaite transmettre des informations plus fournies, plus détaillées, plus complètes mais toujours avec la même plume "des Chroniques de Régine". 

La société évolue, elle ne cesse de le faire ... la nature s'exprime, elle ne cesse de le dire ... les Chroniques de Régine doivent elle aussi entrer un peu plus dans la matière.

Premiers pas avec le sujet de l'alimentation santé. La nourriture n'est-elle pas à l'origine de la matière, de notre matière? 

Pour nous humains, se nourrir c'est vivre. C'est le seul moyen que l'on a trouvé pour grandir, pour être en forme, pour avoir l'énergie nécessaire à nos actions, à nos pensées, à notre vie .

Et alors, pourquoi acceptons-nous de nous nourrir d'aliments qui ont perdus leur énergie ? qui ont été transformés ? qui véhiculent pour certains un petit lot de poisons ? 

Peut-être avons-nous simplement oublié ce qu'est la nourriture maintenant que pour l'avoir, il suffit bien souvent de se rendre au supermarché ? 

 

 
Quelques sources d'informations diffusées en mars 2011 dans les médias

.

 

1ère partie du DOSSIER sur L'alimentation santé : Qu'est-ce la nourriture ?

L'éthymologie du mot nourriture
En ancien français, le mot "norreture" désignait l'action d'élever, d'éduquer un enfant . Aujourd'hui ce sens est transmis par les mots "alimenter", "allaiter" alors que "nourriture" désigne "ce qui entretien la vie d'un organisme, ce que l'on prend habituellement à un repas".
La nourriture par l'évolution du langage a perdu de sa dimension humaine pour devenir une substance pour ne pas dire une chose. Le relation nécessaire avec "norreture" entre deux Hommes n'est plus aussi explicite même si la façon de se nourrir dépend beaucoup de son éducation.   

Du macroscopique au microscopique
La nourriture est composée d'aliments végétaux ou animaux qui apportent les éléments nécessaires au bon fonctionnement de notre organisme et les matériaux permettant le renouvellement de ses constituants. Ces éléments peuvent se définir de différentes manières selon la finesse à laquelle on les observe.

 

  • au niveau macroscopique, on peut décrire ce que l'on a dans notre assiette en fonction de la composition en protides, en glucides ou en lipides et l'on associe à tout cela une valeur calorique, une énergie. 


Les protides ou protéines constituées d'acides aminés se trouvent essentiellement dans les viandes, les poissons, les oeufs mais aussi le lait.
Les glucides appelés historiquement hydrate de carbone renfermant des groupements carbonyle et hydroxyle sont très présents dans les pâtes, le pain, les céréales mais aussi dans les fruits, les légumes et légumineuses.
Les lipides sont associés aux huiles et graisses mais aussi à quelques viandes, fromages, poissons riches de ces substances.

L'aspect macroscopique des aliments se lit très facilement sur l' étiquette d'analyse nutritionnelle présente obligatoirement dans le cas d'un aliment de régime ou diététique. Néanmoins, il est très fréquent de rencontrer un tableau aux trois colonnes qui pour certains produits nous donne le vertige. Pensons aux chips, sodas, biscuits, charcuterie ... mais sont-ils des aliments santé ?

 


 

  • au niveau microscopique, les aliments ne sont pas que des lipides, protides et glucides associés à une valeur calorique mais des sources importantes de micronutiments, entités sans valeur calorique mais avec un fort pouvoir énergétique. 


Les micronutiments sont par exemple les vitamines, les oligo-éléments, les cations, les acides aminés . Ils permettent de potentialiser l'action des enzymes entrant en jeu dans la quasi totalité des réactions biochimiques à la base du bon fonctionnement du corps humain.

Les enzymes sont des entités précieuses, incontournables dont le bon fonctionnement est primordial et dépend en grande partie de la qualité de notre alimentation . Chaque être humain dispose d'un capital de plus de 16 000 enzymes qui entre en jeu dans des réactions liées à la synthèse de molécules, au processus digestif, au processus de décrassage ... . Une enzyme altérée est une clef qui ne fonctionne plus et dont la serrure devient inopérante.  

En mangeant, nous cassons des formes avec nos dents et on récupère de l'information. Mastiquer la bouche fermée permet d'être ainsi plus exhaustif en plus d'être plus agréable pour son voisin de table. Cette information se trouve sous forme de protides, lipides, glucides mais aussi de vitamines, d'acides aminés ...  mais encore de messages qui selon Jacqueline Bousquet, chercheur honoraire au CNRS, docteur ès sciences en biologie et biophysique se rapprochent "des neutrinos" ( source : conférence du 8 août 2009 "La conscience dans la matière " ). 

Ce seraient les éléments intrinsèques à la substance, une sorte de mémoire qui condense les données liées à la façon dont elle a grandi, dont elle a été nourrie, dont elle a été détruite . Certaines espèces bovines ne sont-elles pas élevées dans des conditions particulières ? une tomate mûrie sous serre n'a-t-elle pas une saveur différente de celle de son jardin ? il suffit de tester pour en être convaincu.

Il est ainsi essentiel de récupérer  par le choix de notre nourriture une information de bonne qualité pour devenir ce que nous sommes.


Au fil des âges, une nourriture qui évolue.
D’une nourriture qui aux origines de la vie terrestre était constituée d’aliments crus, l’homme s’oriente de plus en plus vers des aliments transformés. Est-ce sans conséquence ?

 

Du cru au cuit, du local au mondial ...
Nos ancêtres de la préhistoire étaient des nomades. Ils se nourrissaient de cueillettes, de chasse et de pêche et consommaient les produits crus. La sédentarisation observée au néolithique (9000 ans av JC) entraîne peu à peu une domestication de l’alimentation et l'apparition de la culture des céréales, de l’élevage et de la cuisson des aliments. Cette tendance se poursuit sans grand bouleversement jusqu’au milieu du 20 ème siècle.
Les deux guerres mondiales marquent une rupture dans l’alimentation. A l’issu des deux conflits, l’industrie agroalimentaire prend le pas sur les cultivateurs et agriculteurs pour nourrir une population de plus en plus nombreuse, de plus en plus citadine, de plus en plus mobile et désireuse d'oublier les restrictions des années noires.
Certaines technologies utilisées durant les conflits comme celles  liées à  la mécanique, à la chimie se trouvent transposées dans le monde agricole pour fournir pesticides, engrais, machines agricoles permettant une augmentation significative des rendements. D’une alimentation locale traditionnelle, l'évolution se fait vers une industrialisation et une mondialisation de l'alimentation qui laisse peu de place à l'authenticité tout du moins jusqu'aux débuts des années 2000 où une nouvelle conscience apparaît.
Ces années là sont rythmées par la création de multiples nouveautés, issues de l'industrie agroalimentaire comme La vache qui rit, les sodas Oasis, les chocos BN, les bouillons Kub ... et soutenus par des campagnes de publicité de grande envergure. Manger industriel est signe de modernité et de liberté. 
La crise des années 90 de la vache folle stoppe peut-être cette folle tendance et  pointe des négligences. L'industrie agroalimentaire révèle au grand public ces limites .
On observe alors un retour marqué d'une alimentation raisonnée issue de l'agriculture biologique. Jusqu'alors  réservée aux puristes, cette façon de travailler se répand et l'offre de produits associés explose .

Une assiette fort différente
Parallèlement à ces évolutions, la composition de l’alimentation au cours du dernier siècle a fortement varié et il suffit de se comparer à nos lointains ancêtres mais aussi aux plus proches pour voir que nous mangeons :
  •   moins de protéines, plus de lipides et plus de glucides.
de 33% de protéines consommées dont 75% d’origine animale , nous en sommes à 11% dont 62% d’origine animale ,
de 22% de lipides dont 41% d’origine animale, nous en sommes à 37% dont 75% d’origine animale ,
de 45% de glucides avec très  peu de saccharose et de lactose, nous en sommes à 52%  avec 27% de saccharose et 5% de lactose  ( source : Eaton & Konner 1985)
  •  plus de lait et de produits laitiers. En France selon l’INSEE, la consommation de produits laitiers est passée entre 1950 et 2000 de 85 kg/personnne/an à 135kg/personne/an.
     
  • plus de céréales domestiques telles que blé, maïs, orge, seigle, avoine, sarrasin, riz. Elles représentent de nos jours (selon Olson & Frey) 2/3 des calories et la moitié des protéines absorbées par les humains.
  • plus d'aliments transformés par la cuisson et la chaleur, par des technologies spécifiques telles que le raffinage pour les huiles, par l’ajout de molécules additives (acidifiant, conservateurs...) par la modification de leur patrimoine génétique (OGM).
  • plus de produits nouveaux et exotiques.L'industrie agroalimentaire est devenue une source inépuisable d’innovations. Selon The innova Database mais aussi selon notre propre regard des rayons des supermarchés, 100 000 nouveaux produits sont lancés chaque année. Une chiffre étourdissant et qui laisse présager que ces 100 000 nouveaux produits sont forcément arrangés, modifiés, customisés, formulés avec des ingrédients qui de leur origine n'ont gardé que le nom.

    Pour exemple, il suffit de regarder les compositions entre le sucre complet, le sucre roux et le sucre blanc pour se rendre compte que leur composition est bien différente.
    Les fameux micronutriments source de vie et non de calories ont disparus au fil des raffinages, quel dommage !!!! .



     
 

Bien heureusement, nous avons encore notre libre arbitre pour choisir nos aliments et même s'il est parfois difficile de décrypter certaines informations, une valeur sûre est de s'orienter vers la simplicité, l'authenticité et bien souvent un gout retrouvé celui des bons produits qu'ils soient frais ou surgelés mais surtout qu'ils soient le moins transformés possibles et de saison. C'est à nous de les cuisiner et de les préparer selon nos goûts. 

Et pour ceux qui me diront que c'est trop long, essayez donc !!!! en suivant les 5 clés de l'alimentation santé .

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