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Les chroniques de Régine, ce sont des papiers d'humeur, d'humour et d'opinions au fil de mes intérêts qui s'égrenent en :

Chronique du bien-être
Chronique des débats

Chronique de la famille
Chronique du coeur
Chronique des sorties

complétés par des dossiers spéciaux, plus fouillés sur ces thématiques pour aller plus loin dans la communication et l'échange d'informations.

En 2017, ce blog renaît avec une nouvelle
Chronique des femmes.


Qui suis-je ?

A la croisée des chemins entre sciences et spiritualité,
écologie et modernité,
actions et réflexions,
je suis une chercheuse de sens et d'équilibre pour cette vie que je trouve pleine de logiques et de surprises.

Et plus professionnellement...

... reconvertie à la rédaction et l’écriture après 12 années d’une carrière d’ingénieur chimiste dans une entreprise de cosmétiques, j'associe le plaisir d'écrire ces chroniques avec une activité de conseil et de communication pour des entreprises qui apprécient "ma plume" et "mon style"  mais aussi pour des particuliers qui veulent traduire par écrit des récits de vie.



Mes magazines plaisirs


 DOSSIER sur l'alimentation santé (1) : Qu'est-ce la nourriture ?

 

Les chroniques de Régine reviennent sur la toile pour vous fournir comme promis il y a maintenant quelques mois son 1er dossier dont le sujet est relatif à L'alimentation santé

Ce dossier constitue un élargissement de mon blog qui souhaite transmettre des informations plus fournies, plus détaillées, plus complètes mais toujours avec la même plume "des Chroniques de Régine". 

La société évolue, elle ne cesse de le faire ... la nature s'exprime, elle ne cesse de le dire ... les Chroniques de Régine doivent elle aussi entrer un peu plus dans la matière.

Premiers pas avec le sujet de l'alimentation santé. La nourriture n'est-elle pas à l'origine de la matière, de notre matière? 

Pour nous humains, se nourrir c'est vivre. C'est le seul moyen que l'on a trouvé pour grandir, pour être en forme, pour avoir l'énergie nécessaire à nos actions, à nos pensées, à notre vie .

Et alors, pourquoi acceptons-nous de nous nourrir d'aliments qui ont perdus leur énergie ? qui ont été transformés ? qui véhiculent pour certains un petit lot de poisons ? 

Peut-être avons-nous simplement oublié ce qu'est la nourriture maintenant que pour l'avoir, il suffit bien souvent de se rendre au supermarché ? 

 

 
Quelques sources d'informations diffusées en mars 2011 dans les médias

.

 

1ère partie du DOSSIER sur L'alimentation santé : Qu'est-ce la nourriture ?

L'éthymologie du mot nourriture
En ancien français, le mot "norreture" désignait l'action d'élever, d'éduquer un enfant . Aujourd'hui ce sens est transmis par les mots "alimenter", "allaiter" alors que "nourriture" désigne "ce qui entretien la vie d'un organisme, ce que l'on prend habituellement à un repas".
La nourriture par l'évolution du langage a perdu de sa dimension humaine pour devenir une substance pour ne pas dire une chose. Le relation nécessaire avec "norreture" entre deux Hommes n'est plus aussi explicite même si la façon de se nourrir dépend beaucoup de son éducation.   

Du macroscopique au microscopique
La nourriture est composée d'aliments végétaux ou animaux qui apportent les éléments nécessaires au bon fonctionnement de notre organisme et les matériaux permettant le renouvellement de ses constituants. Ces éléments peuvent se définir de différentes manières selon la finesse à laquelle on les observe.

 

  • au niveau macroscopique, on peut décrire ce que l'on a dans notre assiette en fonction de la composition en protides, en glucides ou en lipides et l'on associe à tout cela une valeur calorique, une énergie. 


Les protides ou protéines constituées d'acides aminés se trouvent essentiellement dans les viandes, les poissons, les oeufs mais aussi le lait.
Les glucides appelés historiquement hydrate de carbone renfermant des groupements carbonyle et hydroxyle sont très présents dans les pâtes, le pain, les céréales mais aussi dans les fruits, les légumes et légumineuses.
Les lipides sont associés aux huiles et graisses mais aussi à quelques viandes, fromages, poissons riches de ces substances.

L'aspect macroscopique des aliments se lit très facilement sur l' étiquette d'analyse nutritionnelle présente obligatoirement dans le cas d'un aliment de régime ou diététique. Néanmoins, il est très fréquent de rencontrer un tableau aux trois colonnes qui pour certains produits nous donne le vertige. Pensons aux chips, sodas, biscuits, charcuterie ... mais sont-ils des aliments santé ?

 


 

  • au niveau microscopique, les aliments ne sont pas que des lipides, protides et glucides associés à une valeur calorique mais des sources importantes de micronutiments, entités sans valeur calorique mais avec un fort pouvoir énergétique. 


Les micronutiments sont par exemple les vitamines, les oligo-éléments, les cations, les acides aminés . Ils permettent de potentialiser l'action des enzymes entrant en jeu dans la quasi totalité des réactions biochimiques à la base du bon fonctionnement du corps humain.

Les enzymes sont des entités précieuses, incontournables dont le bon fonctionnement est primordial et dépend en grande partie de la qualité de notre alimentation . Chaque être humain dispose d'un capital de plus de 16 000 enzymes qui entre en jeu dans des réactions liées à la synthèse de molécules, au processus digestif, au processus de décrassage ... . Une enzyme altérée est une clef qui ne fonctionne plus et dont la serrure devient inopérante.  

En mangeant, nous cassons des formes avec nos dents et on récupère de l'information. Mastiquer la bouche fermée permet d'être ainsi plus exhaustif en plus d'être plus agréable pour son voisin de table. Cette information se trouve sous forme de protides, lipides, glucides mais aussi de vitamines, d'acides aminés ...  mais encore de messages qui selon Jacqueline Bousquet, chercheur honoraire au CNRS, docteur ès sciences en biologie et biophysique se rapprochent "des neutrinos" ( source : conférence du 8 août 2009 "La conscience dans la matière " ). 

Ce seraient les éléments intrinsèques à la substance, une sorte de mémoire qui condense les données liées à la façon dont elle a grandi, dont elle a été nourrie, dont elle a été détruite . Certaines espèces bovines ne sont-elles pas élevées dans des conditions particulières ? une tomate mûrie sous serre n'a-t-elle pas une saveur différente de celle de son jardin ? il suffit de tester pour en être convaincu.

Il est ainsi essentiel de récupérer  par le choix de notre nourriture une information de bonne qualité pour devenir ce que nous sommes.


Au fil des âges, une nourriture qui évolue.
D’une nourriture qui aux origines de la vie terrestre était constituée d’aliments crus, l’homme s’oriente de plus en plus vers des aliments transformés. Est-ce sans conséquence ?

 

Du cru au cuit, du local au mondial ...
Nos ancêtres de la préhistoire étaient des nomades. Ils se nourrissaient de cueillettes, de chasse et de pêche et consommaient les produits crus. La sédentarisation observée au néolithique (9000 ans av JC) entraîne peu à peu une domestication de l’alimentation et l'apparition de la culture des céréales, de l’élevage et de la cuisson des aliments. Cette tendance se poursuit sans grand bouleversement jusqu’au milieu du 20 ème siècle.
Les deux guerres mondiales marquent une rupture dans l’alimentation. A l’issu des deux conflits, l’industrie agroalimentaire prend le pas sur les cultivateurs et agriculteurs pour nourrir une population de plus en plus nombreuse, de plus en plus citadine, de plus en plus mobile et désireuse d'oublier les restrictions des années noires.
Certaines technologies utilisées durant les conflits comme celles  liées à  la mécanique, à la chimie se trouvent transposées dans le monde agricole pour fournir pesticides, engrais, machines agricoles permettant une augmentation significative des rendements. D’une alimentation locale traditionnelle, l'évolution se fait vers une industrialisation et une mondialisation de l'alimentation qui laisse peu de place à l'authenticité tout du moins jusqu'aux débuts des années 2000 où une nouvelle conscience apparaît.
Ces années là sont rythmées par la création de multiples nouveautés, issues de l'industrie agroalimentaire comme La vache qui rit, les sodas Oasis, les chocos BN, les bouillons Kub ... et soutenus par des campagnes de publicité de grande envergure. Manger industriel est signe de modernité et de liberté. 
La crise des années 90 de la vache folle stoppe peut-être cette folle tendance et  pointe des négligences. L'industrie agroalimentaire révèle au grand public ces limites .
On observe alors un retour marqué d'une alimentation raisonnée issue de l'agriculture biologique. Jusqu'alors  réservée aux puristes, cette façon de travailler se répand et l'offre de produits associés explose .

Une assiette fort différente
Parallèlement à ces évolutions, la composition de l’alimentation au cours du dernier siècle a fortement varié et il suffit de se comparer à nos lointains ancêtres mais aussi aux plus proches pour voir que nous mangeons :
  •   moins de protéines, plus de lipides et plus de glucides.
de 33% de protéines consommées dont 75% d’origine animale , nous en sommes à 11% dont 62% d’origine animale ,
de 22% de lipides dont 41% d’origine animale, nous en sommes à 37% dont 75% d’origine animale ,
de 45% de glucides avec très  peu de saccharose et de lactose, nous en sommes à 52%  avec 27% de saccharose et 5% de lactose  ( source : Eaton & Konner 1985)
  •  plus de lait et de produits laitiers. En France selon l’INSEE, la consommation de produits laitiers est passée entre 1950 et 2000 de 85 kg/personnne/an à 135kg/personne/an.
     
  • plus de céréales domestiques telles que blé, maïs, orge, seigle, avoine, sarrasin, riz. Elles représentent de nos jours (selon Olson & Frey) 2/3 des calories et la moitié des protéines absorbées par les humains.
  • plus d'aliments transformés par la cuisson et la chaleur, par des technologies spécifiques telles que le raffinage pour les huiles, par l’ajout de molécules additives (acidifiant, conservateurs...) par la modification de leur patrimoine génétique (OGM).
  • plus de produits nouveaux et exotiques.L'industrie agroalimentaire est devenue une source inépuisable d’innovations. Selon The innova Database mais aussi selon notre propre regard des rayons des supermarchés, 100 000 nouveaux produits sont lancés chaque année. Une chiffre étourdissant et qui laisse présager que ces 100 000 nouveaux produits sont forcément arrangés, modifiés, customisés, formulés avec des ingrédients qui de leur origine n'ont gardé que le nom.

    Pour exemple, il suffit de regarder les compositions entre le sucre complet, le sucre roux et le sucre blanc pour se rendre compte que leur composition est bien différente.
    Les fameux micronutriments source de vie et non de calories ont disparus au fil des raffinages, quel dommage !!!! .



     
 

Bien heureusement, nous avons encore notre libre arbitre pour choisir nos aliments et même s'il est parfois difficile de décrypter certaines informations, une valeur sûre est de s'orienter vers la simplicité, l'authenticité et bien souvent un gout retrouvé celui des bons produits qu'ils soient frais ou surgelés mais surtout qu'ils soient le moins transformés possibles et de saison. C'est à nous de les cuisiner et de les préparer selon nos goûts. 

Et pour ceux qui me diront que c'est trop long, essayez donc !!!! en suivant les 5 clés de l'alimentation santé .

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Commentaires

Merci Régine pour ce 1er chapitre du dossier L'Alimentation/Santé....il nous met l'eau à la bouche pour sa suite....
Quelle conscience doit on mettre dans notre assiette!!!
Très bonne cuisine aux lectrices et lecteurs des Chroniques de Régine.

 

 

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