La biodiversité et les OGM ?
2010, l'année décidée par l'ONU comme étant celle de la biodiversité voit la Commission Européenne accepter la culture d'une pomme de terre OGM Amflora et la mise sur le marché d'un maïs génétiquement modifiés. Est-ce contradictoire ?
La biodiversité ou la diversité du vivant est un concept large qui apparaît sur la scène publique lors du sommet de Rio en 1992, vous savez l'ancêtre du sommet de Copenhague. Défendre la biodiversité, c'est réfléchir sur le vivant et sur les variétés qui le composent. La question se pose alors de savoir si les organismes génétiquement modifiés font partis du vivant ?
Ces organismes voient le jour suite à la modification non naturelle de leur patrimoine génétique dans un but d'amélioration de leur performance notamment au niveau de leur croissance, de leur résistance à certaines maladies, de leur aspect, de leur rendement... . il faut savoir que des organismes soumis à l'exposition intensive à des facteurs extérieurs tels que pesticides, rayons ionisants ... peuvent muter spontanément et avoir ainsi un patrimoine génétique différent sans qu'ils appartiennent à la classe des OGM.
La problématique des OGM est largement controversée et les données scientifiques sont pour certains insuffisantes. Ma question est celle que ferait un enfant " pourquoi modifier intentionnellement le vivant puisqu'il le fait de toute façon spontanément ? ". La course aux performances est raisonnable si elle se fait dans le respect des biodiversités mais être plus résistant, plus économiquement rentable, plus gros est forcément au détriment des moins résistants, des moins rentables, des moins gros et à terme nous savons tous que les gros finissent par se nourrir des petits exterminant ainsi un peu de biodiversité.
La décision de la Commission Européenne est pour moi une contradiction flagrante avec le respect des biodiversités et une non prise en compte de l'avis des Européens qui pour 80% sont opposés à l'introduction d'OGM en Europe. Mais les gros de l'industrie agro alimentaire à savoir Monsanto et Bayer ont peut-être tellement mangés les petits qu'ils n'en restent plus suffisamment pour qu'ils soient entendus.
La défense des biodiversités risque d'être un long chemin si nous voulons que les petits restent parmi le monde des vivants.
La biodiversité ou la diversité du vivant est un concept large qui apparaît sur la scène publique lors du sommet de Rio en 1992, vous savez l'ancêtre du sommet de Copenhague. Défendre la biodiversité, c'est réfléchir sur le vivant et sur les variétés qui le composent. La question se pose alors de savoir si les organismes génétiquement modifiés font partis du vivant ?
Ces organismes voient le jour suite à la modification non naturelle de leur patrimoine génétique dans un but d'amélioration de leur performance notamment au niveau de leur croissance, de leur résistance à certaines maladies, de leur aspect, de leur rendement... . il faut savoir que des organismes soumis à l'exposition intensive à des facteurs extérieurs tels que pesticides, rayons ionisants ... peuvent muter spontanément et avoir ainsi un patrimoine génétique différent sans qu'ils appartiennent à la classe des OGM.
La problématique des OGM est largement controversée et les données scientifiques sont pour certains insuffisantes. Ma question est celle que ferait un enfant " pourquoi modifier intentionnellement le vivant puisqu'il le fait de toute façon spontanément ? ". La course aux performances est raisonnable si elle se fait dans le respect des biodiversités mais être plus résistant, plus économiquement rentable, plus gros est forcément au détriment des moins résistants, des moins rentables, des moins gros et à terme nous savons tous que les gros finissent par se nourrir des petits exterminant ainsi un peu de biodiversité.
La décision de la Commission Européenne est pour moi une contradiction flagrante avec le respect des biodiversités et une non prise en compte de l'avis des Européens qui pour 80% sont opposés à l'introduction d'OGM en Europe. Mais les gros de l'industrie agro alimentaire à savoir Monsanto et Bayer ont peut-être tellement mangés les petits qu'ils n'en restent plus suffisamment pour qu'ils soient entendus.
La défense des biodiversités risque d'être un long chemin si nous voulons que les petits restent parmi le monde des vivants.
