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Les chroniques de Régine, ce sont des papiers d'humeur, d'humour et d'opinions au fil de mes intérêts qui s'égrenent en :

Chronique du bien-être
Chronique des débats

Chronique de la famille
Chronique du coeur
Chronique des sorties

complétés par des dossiers spéciaux, plus fouillés sur ces thématiques pour aller plus loin dans la communication et l'échange d'informations.

En 2017, ce blog renaît avec une nouvelle
Chronique des femmes.


Qui suis-je ?

A la croisée des chemins entre sciences et spiritualité,
écologie et modernité,
actions et réflexions,
je suis une chercheuse de sens et d'équilibre pour cette vie que je trouve pleine de logiques et de surprises.

Et plus professionnellement...

... reconvertie à la rédaction et l’écriture après 12 années d’une carrière d’ingénieur chimiste dans une entreprise de cosmétiques, j'associe le plaisir d'écrire ces chroniques avec une activité de conseil et de communication pour des entreprises qui apprécient "ma plume" et "mon style"  mais aussi pour des particuliers qui veulent traduire par écrit des récits de vie.



Mes magazines plaisirs


 Shopping moral

 

Même si je ne suis plus une fan de shopping, il y a certaines périodes de l'année où renouveler ou du moins enrichir sa garde robe est nécessaire. L'arrivée à pas feutrés de l'hiver donne l'occasion d'arpenter certaines zones commerçantes à la recherche de laine, de soie et de feutrine pour se protéger des premiers frimas. 

Ayant certaines valeurs que je défends dans ce blog à coeur, je comptais associer ce shopping avec une démarche citoyenne qui pour moi se résume en deux phrases : acheter français en y mettant un certain prix ou acheter chinois au prix minimum connaissant le niveau de vie et celui des salaires pratiqués à l'autre bout de notre monde.
 
Ma désillusion ne tarda pas car :

- premièrement, trouver des marques largement distribuées fabriquées en France revient à chercher une aiguille dans une botte de foin. Certes, il y en a encore quelques unes comme les chaussettes Bleu Forêt, certains vêtements de la marque Saint James, Amor Lux, Sugar et d'autres marques  recensées sur le très utile blog www.lafabriquehexagonale.com . On s'aperçoit ainsi que la plupart des grands acteurs du monde de la mode ont délocalisé leur production et que les quelques survivants sont des petites pépites qui ne demandent qu'à être soutenues

- on se dit donc deuxièmement que les prix ont du diminuer car inévitablement si il y a eu délocalisation, ce n'est pas seulement pour le plaisir de transmettre notre savoir faire ou pour aider au développement économique des pays concernés mais surement pour diminuer les coûts de fabrication. 
En regardant bien les étiquettes, j'ai même vu une robe d'un fameux designer  européen Made in China avec un prix de 800€ . Je n'imagine même pas la marge réalisée et je n'ai pas vu une réelle diminution des prix des marques concernées  depuis leur fabrication hors de l'hexagone par contre pour certaines je doute que la qualité soit maintenue.

- troisièmement, on a l'espoir que ce débat ne concerne pas nos prestigieuses marques de mode françaises ou frontalières qui font la renommée de notre pays et qui attirent beaucoup de touristes asiatiques notamment sur les belles artères parisiennes. Et là encore, le récent article paru dans Le Monde du 14 octobre 2009 au titre sans équivoque " Les géants du luxe assument leurs délocalisations " montre que pour certains il n'en est rien, l'appât du gain est plus fort que tout .
http://www.lemonde.fr/economie/article/2009/10/14/les-geants-du-luxe-assument-leurs-delocalisations_1253804_3234.html#ens_id=1253889

- et enfin, on se rend compte que l'honnêté n'est pas toujours là car le nombre d'articles sans indication de provenance est de plus en plus répandu. Le service consommateur est souvent notifié à la place, en France d'ailleurs mais l'étiquette de fabrication a disparu. Une vendeuse m'a même confié qu'on lui demandait de la couper avant mise en rayon ....
 
Les frimas arrivent, vous l'avez compris ma séance shopping fut bénéfique pour mon compte en banque.
 
Il ne me reste plus qu'à bien entretenir les vêtements made in france que j'ai encore et à attendre que les couturières du 21ème siècle reviennent sur la place publique car non seulememnt j'aurai un vêtement rien que pour moi, je saurai qui l'a fabriqué même si le tissu, le fil, la machine viennent de loin et j'aurai peut-être même passé un agréable moment avec une professionnelle amoureuse de son métier et des personnes qu'elle habille.

En attendant, pourquoi ne pas acheter du "made in China" mais au prix "made in China en yuans" !!!
 


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Commentaires

Shopping Moral

Hélas Régine, nous avons même perdu Bouchara qui avait une place importante pour le moral et pour la créativité.
Je me suis laissé dire que nos métiers à tisser sont vendus... à la Chine !
Il nous reste un peu de lin en Normandie, je dis un peu car lui aussi, une fois récolté, est expédié en Chine et nous revient en confection selon patrons de grands couturiers.
Les asiatiques ont essayé de le cultiver et Dieu merci, leur climat et leur terre ne produisent pas un lin de bonne qualité ainsi on ne nous pillera pas tout.
Nous sommes en droit de nous demander où est l'économie (ce qui explique que les prix à l'achat, ne baissent pas) après avoir comptabilisé le coût des voyages, aller, retour, des fibres et comment respectons nous la Planète !!!

 

 

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