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Les chroniques de Régine, ce sont des papiers d'humeur, d'humour et d'opinions au fil de mes intérêts qui s'égrenent en :

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complétés par des dossiers spéciaux, plus fouillés sur ces thématiques pour aller plus loin dans la communication et l'échange d'informations.

En 2017, ce blog renaît avec une nouvelle
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Qui suis-je ?

A la croisée des chemins entre sciences et spiritualité,
écologie et modernité,
actions et réflexions,
je suis une chercheuse de sens et d'équilibre pour cette vie que je trouve pleine de logiques et de surprises.

Et plus professionnellement...

... reconvertie à la rédaction et l’écriture après 12 années d’une carrière d’ingénieur chimiste dans une entreprise de cosmétiques, j'associe le plaisir d'écrire ces chroniques avec une activité de conseil et de communication pour des entreprises qui apprécient "ma plume" et "mon style"  mais aussi pour des particuliers qui veulent traduire par écrit des récits de vie.



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 Le BAC mais encore ?

  • Régine
  • Mercredi 08/07/2009
  • 09:35
  • Version imprimable
 

Hier, certains lycéens et leur famille attendaient anxieusement les résultats du fameux sésame instauré sous Napoléon 1er . Et même si en soi il ne constitue plus une fin, le baccalauréat a gardé ses lettres de noblesse . De 13% d'une génération ayant le bac en 1960, ils sont 64% en 2008 avec un taux de réussite frôlant les 85%. Autant dire qu'il n'est pas nécessaire de stresser.

Mais derrière le bac se cache une étape décisive pour l'adolescent qui intéresse toute la famille. J'ai vu des collègues de travail apporter le champagne pour fêter la brillante réussite de leur enfant, des mamans téléphoner à leurs amis pour annoncer la réussite de leur fille, des parents et grands-parents organisés une petite fête en l'honneur du jeune diplômé ... Les exemples ne manquent pas alors que ce diplôme n'est que la clef d'entrée vers d'autres études qui avant même d'avoir débutées investissent tous les espoirs de la famille.

Mais surtout, le bac n'est-il pas le premier pas dans le monde des adultes, les parents et grands-parents en fêtant le diplômé le reconnaissent comme leur pairs. C'est une étape initiatique, le début de l'envol qui coïncide souvent avec le début de l'indépendance. On quitte le cocon familial pour prendre sa petite chambre et commencer à savoir ce que veut dire faire les courses, la lessive, le ménage et gérer de l'argent qui de poche devient un petit budget. Les conversations avec les adultes deviennent plus sérieuses, les sorties définitivement plus libres et on ne s'entend plus dire " passe ton bac d'abord " . On peut enfin à loisir choisir de faire les études qui plaisent, on devient bien plus qu'un étudiant, un jeune adulte en construction.

A 18 ans, quand on a son bac, on n'oublie pas ce jour et toutes les années on est toujours un peu sensible aux bacheliers qui comme nous en notre temps planchent à leur tour. 

Même si beaucoup disent que le bac ne veut plus rien dire, c'est en tout cas l'un des diplômes les plus médiatiques et qui dans une vie  correspond à un jalon.

Alors, félicitations aux jeunes bacheliers.
 



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