Maintenant, si on soumet cette idée à un enfant, il se demande bien ce qui arrive et il se dit peut-être même " chouette, on va s'amuser" .
Les époques ont changé, certes pour notre bien et depuis 1970 la notion de chef de famille a été remplacée au profit de l'autorité parentale conjointe. Malgré tout, je sens bien qu'il y a une différence quand les injonctions viennent du père ou de la mère.
Soucieuse de comprendre ce qui se passe dans la tête de ces chérubins en croissance, je me suis retournée vers la psychologie basique de l'enfance. Et en effet, même si les rôles entre le père et la mère tendent à se mélanger, il n'en reste que pour l'enfant le père est le garant des limites, c'est lui qui pose le NON et d'une certaine manière il est ainsi le rempart nécessaire contre l'amour trop fusionné avec la mère. Pour le psychanalyste Tony Anatrella, " une société sans père est une société sans repère".
C'est ainsi que face à l'autorité les 2 sexes ne sont pas égaux et pour faire intégrer la puissance du NON à l'enfant, base de son intégration future dans la société, il est nécessaire de redéfinir les rôles.
OUI ou NON ?
Mots-clés : autorité, père, mère
Je suis tout à fait d'accord - tout l'art réside dans l'équilibre entre l'autorité et le côté amusement