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Les chroniques de Régine, ce sont des papiers d'humeur, d'humour et d'opinions au fil de mes intérêts qui s'égrenent en :

Chronique du bien-être
Chronique des débats

Chronique de la famille
Chronique du coeur
Chronique des sorties

complétés par des dossiers spéciaux, plus fouillés sur ces thématiques pour aller plus loin dans la communication et l'échange d'informations.

En 2017, ce blog renaît avec une nouvelle
Chronique des femmes.


Qui suis-je ?

A la croisée des chemins entre sciences et spiritualité,
écologie et modernité,
actions et réflexions,
je suis une chercheuse de sens et d'équilibre pour cette vie que je trouve pleine de logiques et de surprises.

Et plus professionnellement...

... reconvertie à la rédaction et l’écriture après 12 années d’une carrière d’ingénieur chimiste dans une entreprise de cosmétiques, j'associe le plaisir d'écrire ces chroniques avec une activité de conseil et de communication pour des entreprises qui apprécient "ma plume" et "mon style"  mais aussi pour des particuliers qui veulent traduire par écrit des récits de vie.



Mes magazines plaisirs


 Darshan

  • Régine
  • Dimanche 18/04/2010
  • 11:04
  • Version imprimable
 

Déjà, pour traduire le titre du dernier spectacle de Bartabas : Darshan, les avis divergent. Certains comprennent ce terme sanscrit comme " vision du divin", Bartabas le traduit selon Télérama par " apparition par l'apprentissage". La dernière création du théâtre équestre Zingaro présentée depuis quelques mois au fort d'Aubervilliers ne laisse pas indifférente et entraîne le spectateur dans une expérience nouvelle.

La technologie côtoie l'authentique, le mystique côtoie le profane, les purs sangs côtoient les chevaux de bois, tout est en contraste et la double scène jouant un ballet d'ombres chinoises et de personnages réels nous entraîne dans un moment hors du temps en cassant les repères traditionnels. Les spectateurs ont d'ailleurs pris la place des artistes en se trouvant installés au milieu de l'espace sur des gradins coniques et très légèrement mobiles.
 
Dès le début du spectacle, une force digne de celle d'un tourbillon nous projette dans une succession de tableaux surprenants (cavaliers affublés de masques à gaz, d'autres de ballons multicolores ... ) , Bartabas assemble avec talent et d'une manière innovante des instants particuliers dont la logique de l'enchaînement lui est propre. On aurait presque envie de passer derrière l'écran pour comprendre ce que l'on voit mais le rythme vertigineux nous empêche de trop penser et d'analyser un spectacle dont le but est à mon avis de ressentir ce qui se passe dans une autre dimension . Quelqu'un disait même "ce n'est pas de la 3 D mais de la 4D" .
 
Évidemment, à ces niveaux là, il est normal que l'enthousiasme de certains flirte avec l'ennui des autres .

Pour moi, ce fut une soirée rare où l'on voudrait que le temps s'arrête.
 
En sortant, la lumière d'un feu de bois improvisé ou les mets préparés par la troupe sont les bienvenus pour profiter encore quelques instants de la magie de Zingaro qui assurément a du génie.

 

Au hasard des chroniques